QI GONG ET TAI CHI EN FRANCE

Les disciplines enseignées à l’école TAO

Fondée par Thierry Alibert, l’École TAO est un centre de formation reconnu dans l’enseignement du Qi Gong, du Tai Chi Chuan et des arts énergétiques internes. Depuis plus de 30 ans, elle transmet un enseignement authentique, accessible et adapté à tous les niveaux, en conciliant rigueur traditionnelle et pédagogie moderne. Que vous souhaitiez pratiquer pour votre bien-être ou vous former professionnellement, l’École TAO vous accompagne sur le chemin de la maîtrise et de l’épanouissement personnel.

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QI GONG

Dans un monde où tout va de plus en plus vite, le Qi Gong vous invite à ouvrir une parenthèse en vous offrant un espace où ralentir, où vous reconnecter à votre corps, au rythme de la nature… C’est l’art d’harmoniser le corps et l’esprit grâce à des mouvements lents, fluides et continus.

C’est un voyage vers vous même que vous propose cet art millénaire. Grâce au Qi Gong, vous pourrez développer vos sensations, redonner de l’espace à votre respiration et apaiser votre mental tout en retrouvant force, souplesse et vitalité.

Véritable méditation en mouvement, le Qi Gong vous permet de développer et de renforcer votre énergie vitale, ce fameux « Qi » (prononcer “tchi”) qui circule dans les méridiens d’acupuncture et qui permet, lorsque sa circulation est fluide, de régénérer tout le corps (vos articulations, vos muscles, vos organes, vos cellules…) et de rester en bonne santé.

Il est communément admis que le Qi Gong serait né en Chine il y a 5000 ans et aurait évolué sous l’influence de différents courants philosophiques (taoïsme, bouddhisme, confucianisme). Selon la pensée traditionnelle chinoise, la nature (dans le sens le plus large) est harmonieuse parce que le Qi s’y manifeste selon la loi naturelle du Tao. Le Tao étant le principe par lequel le Qi parvient à un état d’équilibre entre Yin et Yang, eux-mêmes en perpétuelle transformation.

TAI CHI CHUAN

Le Tai Chi Chuan, ou “Taiji Quan”, est un art martial chinois, tout en rondeur et en douceur, accessible à tous, mettant l’accent sur le relâchement, la précision du geste, la fluidité et la maîtrise de la respiration. Plongez grâce à cet art ancestral dans un voyage intérieur qui transforme et renforce progressivement le corps et l’esprit.

Les bienfaits du Tai Chi sont nombreux : relâchement profond, calme intérieur, centrage, ancrage, renforcement musculaire, meilleure prise de conscience de soi même et de son environnement, amélioration de la souplesse, de la concentration, de la mémoire, de la vivacité d’esprit et également de la connexion à l’autre à travers le travail à deux.

Si cet art est aujourd’hui considéré comme “une pratique énergétique globale”, visant grâce à ses bienfaits à harmoniser l’énergie vitale, le Qi (prononcer “tchi”), il était au départ, en Chine, un art avant tout martial, une technique de combat très efficace, née et transmise au sein de familles de paysans.

Travail à deux et formes explosives du Tai Chi

TUISHOU

Deux partenaires, face à face, tentent de se déstabiliser l’un l’autre en se poussant, se tirant ou en utilisant des clés. Ces poussées se font à pleine mains, avec les poignets, avant-bras, coudes, épaules voire le tronc pour les plus avancés. On pousse l’adversaire au buste, aux bras, aux hanches. Les deux protagonistes sont en contact, et doivent conserver le contact. Ils tentent d’écouter l’action de l’autre afin non pas d’y résister mais de la suivre, d’être avec, de la dévier, de se servir de l’énergie pour la renvoyer à l’autre.

Le jeu continue ainsi jusqu’à ce que l’un des deux partenaires soit déséquilibré. L’intention en Tuishou est toujours d’apprendre, ce qui passe immanquablement par la “défaite”. Investir dans la perte est un crédo difficile mais décrit parfaitement l’optique d’apprentissage de la poussée des mains.

On distingue principalement deux modalités : Le Tuishou à pas fixe où le but est de faire décoller un pied (au moins) à l’autre,  et le Tuishou à pas mobiles où l’on peut se déplacer tout en conservant le contact mais dans une zone bien déterminée.

Le TuiShou est un exercice très enrichissant pour le contact, la « confrontation » aussi douce soit elle avec l’autre, l’aspect convivial et la gestion d’actions dans le petit cercle (très proche de soi, au contact). Il permet de développer plusieurs principes de l’approche martiale interne : écouter, sentir, rester centré (« chez soi »), enracinement, structure générale, souplesse, céder (qui n’est pas fuir ni abdiquer), user de douceur, savoir perdre, jouer, coller, suivre, adhérer, être vigilant tout en restant détendu, avoir la capacité d’émettre une poussée explosive tout en restant enraciné…

Le Tui Shou n’est pas directement relié au combat mais les qualités développées s’avèreront très utiles en Chi Sao voire en combat libre et en self-défense.

DALU

Le Dalu ou “grand déplacement” est une pratique proche du TuiShou à pas mobile. Les partenaires effectuent à tour de rôle des techniques telles que tirer, coup d’épaule, presser… Le déplacement, les attaques et les parades sont codifiés et tout l’enchaînement se déroule dans un carré au sol. Cette pratique permet de développer des qualités telles que : l’écoute, la mobilité, le centrage… Avec la pratique, les deux partenaires pourront glisser ponctuellement des techniques non-prévues puis continuer leur Dalu.

CHI SAO

Le Chi Sao se pratique avec un partenaire. Les deux pratiquants conservant un contact entre leurs avant-bras, poignets ou mains. Chacun à son tour exécute une technique, ce qui entraîne une réaction de la part du partenaire, les entraînant tous deux à ressentir les changements de pression, d’intention et les différents angles d’attaque possibles.

Cet exercice peut être pratiqué de façon libre, ou en effectuant des enchaînements définis de mouvements.

Si l’on parle de partenaire et non d’adversaire, c’est bien parce qu’il s’agit d’une collaboration et non d’une confrontation, comme dans la majeure partie des exercices de travail à deux. On travaille ensemble à un même but : s’améliorer tous deux.

Il s’agit d’exercices sensitifs afin de s’entraîner à obtenir une réponse donnée à une attaque et non pas d’exercices de combat. Cependant la pratique du Chi Sao permet d’améliorer ses capacités de combat grâce au développement de qualités martiales.

12 CERCLES ENERGETIQUES DE YANG SHAO HOU

Les 12 cercles énergétiques proposent un système de combat élaboré par Yang Shao Hou (frère de Yang Cheng Fu) en lien avec les 12 méridiens de la médecine traditionnelle chinoise. Ces techniques de self-défense particulièrement redoutables en font une pratique très intéressante pour les pratiquants de Tai Chi et autres arts martiaux. Chacun des 12 cercles est constitué d’une courte série de gestes étroits qui s’enroulent en spirales courtes mais puissantes, l’ensemble constituant une sensation globale de cercle. A chaque micro mouvement correspond une spirale, une action martiale, un point vital visé, ou le contournement d’une attaque, d’une garde, quand il ne s’agit pas d’emmêler I’esprit ou la garde de I’adversaire.

PAO CHUI ET GRAND SANSHOU

Le “grand Sanshou” ou plus exactement “Dui Da” (le terme Sanshou étant plutôt utilisé pour la boxe chinoise libre) est un système de combat codifié de l’école Yang. Ce travail avec partenaire est non seulement ludique, mais aussi très esthétique. Il permet de mettre en oeuvre toute la panoplie technique du style, grâce à une adaptation subtile des mouvements pour le combat arrangé.

Cette pratique constitue une très bonne approche de l’aspect martial du Tai Chi Chuan car elle développe bon nombre de qualités, telles que : le rythme, l’explosivité, la précision, l’esquive, la distance…

Les Pao Chui ou “poings boulet de canon” sont les formes solo du grand Sanshou. Il y a donc deux Pao Chui, un pour chaque rôle.

PETIT SANSHOU

Le “petit Sanshou” est un système de combat codifié (Dui Da) de l’école Yang, aussi rare qu’efficace. Nous devons son existence à Yang Shao Hou (1862 – 1930), frère aîné de Yang Cheng Fu. Chercheur, comme tous les membres de sa famille, Yang Shao Hou met en évidence dans cette forme un travail très précis de l’esquive rotative pour la pratique du combat en milieu restreint.

On y retrouve les techniques utilisés dans la forme ancienne de l’école Yang de “l’ouverture” au “simple fouet” ; l’accent étant mis ici sur l’utilisation des points vitaux (Dim Mak). Cette pratique permet de développer de nombreuses qualités telles que : le rythme, l’explosivité, la précision, l’esquive, la distance…

PETITE FORME EXPLOSIVE DE YANG SHAO HOU

Ce Taolu comprend les mouvements du simple fouet, tirer, presser, et appuyer (Peng, Lu, Ji, An). C’est une forme très courte car très explosive qui se pratique comme un Ji Ben Gong, avec des allers-retours linéaires. Une fois que la forme est maîtrisée, l’idée est de produire une série d’allers-retours en augmentant progressivement la vitesse et l’explosivité. Elle a donc pour vocation de développer le potentiel feu (Pao) et en conséquence d’améliorer les qualités cardio-vasculaires ainsi qu’une forme d’endurance.

TAI CHI ANCIEN – Style yang

La forme ancienne du style Yang est attribuée à Yang Luchan, grand père de Yang Cheng Fu, et date du XIXème siècle. Elle est à la source de tous les styles Yang.

Le style de Yang Luchan réside dans la fluidité, la légèreté et la souplesse des mouvements où viennent s’intercaler, par moment, des explosions d’énergie appelées Fa Jin. Nous pourrions alors comparer la forme à l’image du fleuve tranquille et du torrent furieux. Ce contraste étant l’une des particularités de ce style.

La forme ancienne est l’une des pratiques martiales les plus performantes en ce qui concerne les techniques de pressions et de frappes sur les points vitaux (Dim Mak).

Les mouvements qui composent la forme peuvent également être pratiqués en imitant la gestuelle animalière (tigre, singe, cerf, serpent, oiseau, ours).

Mais au-delà de représenter un art martial efficient, l’intelligence de Yang Luchan est d’avoir su élaborer un système susceptible de renforcer l’énergie défensive (Wei Qi), en intégrant dans la forme, un travail sur le principe de la chemise de fer.

La transmission de cette forme d’une extraordinaire richesse, se poursuit  aujourd’hui grâce à Thierry Alibert qui est l’un des rares enseignants français à transmettre à ses élèves son interprétation inspirée de la forme de Yang Luchan.

Armes du Tai chi et du Wushu

La pratique des armes fait partie de la tradition des arts martiaux et du Tai Chi Chuan. L’épée, la lance, le sabre et le bâton sont les armes de base des arts martiaux chinois. Elles prolongent les bras. Leur pratique amplifie les mouvements partant du centre du corps et le déploiement de l’énergie dans l’espace.

Les enchaînements d’armes, exercent la condition physique par la réalisation de sauts, de pas vifs et la mobilisation accrue du haut du corps. Pratiquer les armes développe le travail en amplitude mais aussi l’habileté du geste et l’agilité des déplacements ainsi que l’attention et la précision. Les principes du travail interne sont identiques à ceux du Tai Chi Chuan. A chaque arme correspond un art et une technique spéciale.

L’école TAO a sélectionné un panel de 12 armes du Tai Chi et du Wushu qui sont régulièrement enseignées en stage et lors des formations :

  • Bâton ou Taiji Gun
  • Bâton du marcheur
  • Sabre
  • Epée
  • Epée Funchen
  • Eventail simple
  • Canne
  • Lance à deux têtes
  • Hallebarde
  • Double bâtons
  • Doubles lunes
  • Doubles éventails
  • Bâton ou Taiji Gun
  • Bâton du marcheur
  • Sabre
  • Epée
  • Epée Fuchen
  • Eventail simple
  • Canne
  • Lance à deux têtes
  • Hallebarde
  • Doubles bâtons
  • Doubles lunes
  • Doubles éventails

BAGUA ZHANG

Le Bagua Zhang ou « Paume(s) des 8 trigrammes » est un art martial interne chinois, comme le Tai Chi Chuan, le Xing Yi Quan, le Da Cheng Quan, le Yi Quan…

La pratique du Bagua Zhang développe la fluidité à travers l’enchaînement de techniques, la capacité à se déplacer en toutes directions, la souplesse à travers de nombreuses torsions. Basé sur des principes internes, il propose une pratique axée sur les mouvements spiralés, l’axe vertical, les déplacements circulaires (marche en cercle), les pivots et changements de direction…

Tous ces aspects sont autant de reflets de l’alchimie des transformations illustrée par les trigrammes évoquant chacun un type d’énergie (feu, eau, ciel, vent…). On connait surtout ces trigrammes à travers le fameux Yi Jing (livre des mutations).

Tout comme pour le Taiji Quan, la pratique du Bagua Zhang s’aborde par des éducatifs (Ji Ben Gong) et des enchaînements à mains nues, mais elle inclut aussi les armes (sabre, épée…) ainsi que le Tuishou et autres aspects de combat.

Xing Yi Chuan

Egalement connu sous le nom de « Boxe de la forme et de la pensée », le Xing Yi Chuan est un art martial chinois interne profondément ancré dans la philosophie taoïste.

Le Xing Yi Quan se distingue par ses mouvements d’une explosivité remarquable et des frappes percutantes, accompagnés de déplacements tant linéaires que zigzagants. Sa stratégie de combat linéaire repose sur une connexion profonde à la terre et l’application habile de la force interne, conférant à cet art martial une efficacité redoutable. L’accent mis sur la puissance générée à partir du centre du pratiquant, combiné à des techniques de frappes directes et puissantes, constitue une signature distinctive du Xing Yi Quan.